Interview de Thomas Toussay, ancien joueur du HB Sud 29 qui évolue maintenant en N1

Bonjour, je me présente pour ceux qui ne me connaissent pas, je m’appelle Thomas Toussay, ancien joueur et formé au HB Sud 29.

1. Peux-tu nous raconter comment tu as découvert le handball et tes premiers pas au sein du HB Sud 29 à Concarneau ?

J’ai découvert le handball très jeune, à l’âge de 4 ans, et j’ai tout de suite aimé l’approche du ballon.

2. Quels souvenirs gardes-tu de tes débuts au club et des entraîneurs ou coéquipiers qui t’ont accompagné pendant ta formation ?

Je ne garde que de bons souvenirs de mes débuts au club, que ce soit avec les entraîneurs, les coéquipiers ou les dirigeants ! Ils m’ont tous apporté quelque chose. Ils m’ont vu grandir et m’ont beaucoup aidé. C’est grâce à eux que je suis devenu le handballeur et l’homme que je suis aujourd’hui.

3. À quel moment as-tu compris que le handball serait plus qu’une passion pour toi, mais un véritable projet de carrière ?

J’ai commencé à me poser des questions et à comprendre cela lors de ma dernière saison à Saint-Nazaire (N2). J’avais fait une vraie progression dans mon jeu et j’étais devenu un cadre de l’équipe. J’ai aussi été approché par d’autres clubs, ce qui m’a fait comprendre que je pouvais aller plus loin.

4. Peux-tu nous décrire les moments clés qui ont marqué ton parcours et qui t’ont conduit jusqu’à ton club actuel ?

Il y a plusieurs moments clés dans mon parcours. D’abord, mon entraîneur de jeunesse, qui m’a pris sous son aile et qui est devenu plus qu’un ami aujourd’hui (et que le club connaît bien), Max. Ensuite, la décision d’être surclassé directement en seniors étant jeune. Puis, l’opportunité qu’un entraîneur de Saint-Nazaire m’a donnée en me proposant de rejoindre son équipe en N2. Et enfin, mes compétences développées au fil du temps qui m’ont amené aujourd’hui au BBL en N1.

5. Le chemin pour arriver au niveau où tu es aujourd’hui n’a pas dû être facile. Quels ont été les plus grands défis que tu as rencontrés en cours de route ?

Oui, bien sûr, le chemin n’a pas été simple. D’abord parce que mon parcours n’est pas classique. Ensuite, parce que j’ai dû partir loin de ma famille et de mes amis pour évoluer à un niveau plus élevé. Comme tout sportif, j’ai aussi eu quelques blessures qui m’ont fait douter.

6. Quel rôle as-tu vu jouer le HB Sud 29 dans ton développement personnel et sportif ? Penses-tu que les clubs comme celui-ci sont essentiels pour la progression des jeunes joueurs ?

Comme je l’ai dit plus haut, le HB Sud 29 m’a énormément apporté, tant sur le plan sportif que personnel. Ceux qui m’ont connu depuis petit m’ont vu évoluer et grandir, et ils sont sûrement fiers de moi aujourd’hui. Mais c’est grâce à eux, et je ne les remercierai jamais assez pour tout ce qu’ils ont fait pour moi. Bien sûr que des clubs comme celui-ci sont essentiels ! Ce sont ces clubs qui font vivre ce sport et qui nourrissent les rêves de certains enfants.

7. Le 15 février dernier, une vingtaine de supporters du HB Sud 29 ont fait le déplacement à Hennebont pour te soutenir. Comment as-tu ressenti ce geste de la part des membres de ton club formateur ?

C’était un moment incroyable pour moi ! C’était la première fois que j’avais réellement des proches qui venaient me voir jouer. C’était très touchant et émouvant. Merci à eux.

8. Maintiens-tu un lien fort avec Concarneau et ton ancien club ? Est-ce important pour toi d’avoir ce soutien malgré la distance ?

Bien sûr, c’est mon club de cœur, là où j’ai grandi, et j’ai une attache très particulière à ce club. J’ai des personnes qui me sont chères, je connais presque tout le monde là-bas, et j’ai encore beaucoup d’amis, dont certains que je considère comme ma famille (ils se reconnaîtront). Donc oui, avoir ce soutien est très important pour moi.

9. Quels sont tes objectifs futurs, que ce soit pour la saison à venir ou sur le long terme dans ta carrière de handballeur ?

Bien sûr que j’ai des objectifs ! Continuer à performer et à évoluer sans cesse. Après, on verra ce que l’avenir me réserve.

10. Pour finir, quel conseil donnerais-tu aux jeunes handballeurs de Concarneau qui rêvent de suivre ton parcours ?

Très bonne question ! Je pense que, comme la plupart le diraient, il faut croire en ses rêves. Tout ne sera pas facile, mais si j’ai réussi, tout le monde peut y arriver avec du travail et un bon entourage. Moi, ça m’a beaucoup aidé. Et pour finir, il ne faut jamais oublier d’où l’on vient.